Pour un comportement plus respectueux de l’environnement

Demain sera marqué par des manifestations dans le monde entier en faveur de la protection de la planète. Demain devrait être le comportement à adopter tous les jours. Nul besoin de faire des grands projets faramineux. L’engagement pour l’environnement se traduit par des actions simples :

  • manger des fruits et légumes de saison.
  • acheter local.
  • aller dans les ressourceries, friperies et brocantes pour subvenir à nos besoins matériels.
  • trier ses déchets, faire du compost.
  • diminuer son empreinte carbone en se déplaçant plus proprement et plus raisonnablement.
  • ne pas laisser continuellement branchés ses appareils électroniques.

Autant de petites actions paraissant insignifiantes mais qui, si on s’y met tous, peuvent améliorer la qualité du monde dans lequel on va vivre dans le futur. Alors, j’entends déjà certains dire qu’on ne peut rien faire que ce sont les industries et l’agriculture qui polluent le plus et qui ont la planète entre leurs mains. C’EST FAUX ! Ce sont eux qui polluent le plus, certes. MAIS, nous pouvons faire changer le comportement des politiques, des entreprises et des producteurs en changeant notre manière de consommer.

Pierre Rabhi parle depuis des années de la légende du colibri. Dans cette légende, une forêt équivalente à la forêt amazonienne est en train de brûler. Seul le petit colibri s’active à éteindre la forêt en lançant le peu d’eau qu’il peut transporter tandis que les autres animaux restent sans rien faire, regardant la forêt partir en cendres. Un des animaux s’adresse au colibri en lui demandant si son action a une utilité. Le colibri lui répond alors : «Mon action est sûrement vaine, la forêt va certainement brûler. Mais, au moins, je pourrai dire que j’ai fait ma part et si tout le monde avait fait la sienne, peut être aurait-on pu sauver la forêt»

Alors qu’attendez-vous ? Soyez des consommACteurs, faites votre part et s’il vous plaît : cessez d’être résignés.

This Is Us : une série drôle et touchante.

Le nombre de nouvelles séries sortant tous les ans est affolant et j’avoue ne pas vraiment arriver à suivre toute cette frénésie sériephile. Je ne suis pas vraiment adepte des nouvelles séries sanglantes ou post-apocalyptiques du type Game of Thrones ou The Walking Dead. D’un naturel réaliste (et chochotte aussi faut bien l’avouer), je préfère regarder des créations abordant le thème de la vraie vie, développant de ce fait un scénario plus ou moins probable.  Ainsi, en bonne consommatrice de séries de ce type (euphémisme pour désigner une personne gloutonne), je vais aujourd’hui vous parler de mon coup de cœur de ces derniers mois :

« This Is Us »

This Is Us ne bénéfice pas, en France, de la même notoriété que d’autres séries dont tout le monde parle (#GOT #TWD, etc….) et pourtant cette série est clairement mon coup de cœur  depuis que je l’ai découverte l’année dernière. Il est vrai que les séries Américaines sont abonnées aux histoires sentimentales, la corde a été usée encore et encore. Pourtant au milieu de ce pullulement sentimental, This Is US a su faire sa place, ouvrir une nouvelle voie et proposer quelque chose d’original. En effet, rares sont les séries sentimentales qui ont la modestie d’être simplement humaines et pures, réussissant à nous toucher, nous émouvoir, nous captiver pendant 45 minutes exclusives, sans avoir recours aux mécanismes bien connus du thriller, du surnaturel ou du médical. Cette série est un petit diamant brut, sans artifice, sans effets spéciaux et nous accroche davantage à mesure que les épisodes et les personnages se dévoilent.

Synopsis :

Selon Wikipédia, en moyenne 18 millions d’êtres humains partagent le même jour d’anniversaire à travers le monde. Mais il existe une famille, dispatchée entre New York et Los Angeles, dont quatre des membres sont nés le même jour ! Voici leur histoire drôle et émouvante…

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Comment je suis tombée amoureuse … des archives !

Bonjour à toi cher lecteur tenace qui malgré des mois sans voir d’articles publiés à continuer à venir voir mon blog contre vents et marées. Bonjour à toi ma petite Maman, et mon petit Papa, qui n’a pas trop le choix de te rendre sur ce site pour lire mes péripéties. Et bonjour à toi, bel inconnu qui est tombé un peu par hasard sur mon site en cherchant peut être des informations sur les archives. Installez-vous tous confortablement, vous n’avez besoin de rien si ce n’est pas de vos yeux pour lire et de votre chat pour vous réchauffer (ou de votre plaid si votre chat a préféré aller gambader dans les champs ou roupiller loin de vous) !

Je vous écris aujourd’hui pour vous parler d’un sujet inhabituel : les archives. A première vue, ce qui doit d’ailleurs être le premier avis de toute personne normalement constituée, quand on vous dit de vous rendre aux archives, l’idée vous rend beaucoup moins enthousiaste que celle de partir faire les boutiques ( ou autres activités chronophages et inutiles mais qui font du bien, il faut se l’avouer). Bref, je me représentais donc les archives comme un bâtiment austère, poussiéreux et autres qualificatifs bien négatifs ! J’appréhendais tellement de m’y rendre la première fois, en septembre, que je suis même tombée dans les pommes au bout d’une petite heure : c’est vous dire à quel point elle est fragile cette gamine… Je m’étais même dit : « Super, je vais mourir aux archives…« . Remarquez, mon acte de décès aurait été vite rangé dans ce cas ! On aurait peut être fait étudier mon histoire tragique à des générations d’historiens après moi (enfin je m’emballe peut être un peu aussi…).

Toutes ces représentations, que je trouve aujourd’hui bourrées de préjugés, ont radicalement changé au cours de mon second semestre de troisième année d’histoire. Je devais, comme au premier semestre (mais pas sur le même thème bien sûr ! ), rédiger un mémoire de licence sur le sujet suivant :

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Coups de cœur musicaux de l’année 2017

Bonjour à tous ! Un « tous » qui doit s’être bien amoindri pour ne pas dire avoir complètement disparu puisque cela fait plus d’un an que je n’ai rien publié… Je n’ai pas rien écrit pendant tout ce temps, je me suis une nouvelle fois testée aux histoires pour enfants durant cette année, mais là je dévie du sujet principal qui est la reprise d’écriture sur ce blog.

Je vais reprendre mes bonnes vieilles habitudes comme l’indique le titre de cet article, à savoir mes coups de cœur musicaux de l’année 2017. Pourquoi le choix de cette image , vous demandez-vous peut être ? Et bien, appréciant écouter de la musique dans ma salle de bain, cette image me paraissait donc parfaitement adéquate : voilà, voilà 🙂

• Ma révélation de l’année :

Commençons par le meilleur, le plus talentueux, le plus beau, le plus littéraire des chanteurs, j’ai nommé tadadam tadadam ( roulement de tambours ) : Julien Doré ♥. Les adjectifs pour le qualifier sont totalement subjectifs mais j’assume totalement car comme disait Bourdieu, tout discours ne peut être complément objectif à raison que nous sommes conditionnés par une société, un milieu, en clair le monde dans lequel nous vivons. Julien Doré est ainsi à mes yeux la révélation de la fin de l’année 2016 ( date de sortie de son album « & ») et de l’année 2017 entière. Une révélation à mes yeux seulement, puisque en réalité cela fait près de 10 ans qu’il chante ce loustic mais il a piqué ma curiosité avec ce nouvel  album qui me passionne sur tous les points : d’abord par la qualité audio de ses chansons, mais également textuelles, enfin pour tout ce qu’il a su construire autour de cet album à savoir sa promotion et bien évidemment le concert qui en découle. Il est vrai que je bois littéralement chaque parole qui sort de sa bouche, si bien qu’il pourrait me parler de la cuisson d’un œuf pendant des heures, que je n’éprouverai certainement aucune forme d’ennui. Malgré cela, je pense qu’il est pourvu d’une intelligence, d’une cohérence et d’une réflexion dont manque cruellement bon nombre de chanteurs ( #Louane ) et même de personnalités publiques (#Morandini totalement par hasard ^^) aujourd’hui. Bien plus qu’un chanteur, il incarne à mes yeux une génération qui n’est pas nécessairement celle qu ‘on tend à caricaturer ( si je me mets à parler comme Les Républicains, ça va pas le faire… ) de nos jours.  Assez de blabla dont je raffole tant : je vous laisse écouter mes deux chansons préférées de l’album (j’aime pas faire de choix et puis comme c’est mon blog je fais ce que je veux haha) :

Sublime et silence

Eden

 

 

• La découverte du mois de novembre : 

Il s’appelle Gauvain Sers, son prénom est aussi mignon que son allure et ses chansons sont romantiques, engagées et humoristiques. En clair elles s’adressent à tous et c’est un peu comme si elles parlaient un peu de notre vie à tous. Sa voix fait beaucoup penser à celle de Renaud (avant qu’il devienne beaucoup trop pote avec l’alcool), en moins grave certes, mais sonnant un peu faux sans jurer non plus complètement.  Il a juste un petit béret, une tête à bisous, une âme de poète et sa petite guitare : mais ces simples ingrédients lui donnent son authenticité et son talent. Je vous laisse écouter  » Pourvu  » :

 

• Le retour en cette fin d’année d’un groupe qu’on n’attendait plus :

J’ai nommé le groupe BB Brunes, un groupe qui a particulièrement marqué mon adolescence avec notamment la chanson « Blonde comme moi » ( on se demande bien pourquoi) et qui revient en force avec son nouvel album « Puzzle« . Il faut reconnaître que c’est assez différent de ce à quoi ils nous avaient habitués, les chansons m’ont d’ailleurs globalement déplues lors de la première écoute. Mais finalement, après plusieurs écoutes, on retrouve l’identité du groupe, au milieu de ces nouveaux essais qui s’avèrent concluants, et je trouve cet album réussi. Mon coup de cœur est « Troisième type » mais il n’y a pas encore de lien sur Youtube alors je vous invite à aller l’écouter sur Deezer et en attendant je vous propose ici «  Eclair Eclair » :

 

• L’agréable surprise de l’année 

Je voulais parler dans cette sous-partie ( on voit le côté prépa qui ressort… ^^ ) d’Harry Styles, connu principalement comme ayant été l’un des chanteurs des One Direction, groupe qui m’a toujours fait pousser des boutons y compris lors de ma période ado où l’on est pourtant sensé faire comme tout le monde et tous aimer les mêmes chose. C’est alors avec énormément d’a priori que je m’apprêtais à écouter « Sign of the times » premier single de l’album d’Harry Styles lors de son passage dans l’émission Quotidien en début d’année. Et honnêtement, j’ai pris une grosse claque, puisque sa voix n’a aucun rapport avec celle qu’il avait dans le groupe et le style musical encore moins. Bon après, il est important de préciser qu’il faut ABSOLUMENT se contenter de uniquement de ses chansons, parce que niveau réflexion personnelle, à part mettre des « Hum, well, I don’t know » à tout bout de champ c’est pas transcendant ce qu’il nous raconte le petit british… Je vous laisse maintenant écouter les deux chansons ( encore… ) que je préfère dans cet album et ainsi vous forger votre propre opinion :

→ Two Ghosts ←

→ Ever since New York ←

Voilà, voilà ( je parle comme Jean-Paul Gaultier haha ) , c’est tout pour cette reprise, à la prochaine fois et d’ici là portez vous bien ! ♥

 

 

La rentrée : c’est pas notre moment préféré !

( J’ai pleinement conscience que ce titre est dépourvu de toute forme d’originalité mais je suis d’une banalité affligeante alors il faudra faire avec … ) Mes chers compatriotes… Une accroche qui tend à être sérieuse pour un sujet qui l’est tout autant et qui, contrairement à tous mes autres articles, ne me tient absolument pas à coeur. Je veux bien évidemment parler de la rentrée scolaire, mais cet article peut également s’appliquer aux rentrées professionnelles qui ne se font pas pour la plupart dans la joie et la bonne humeur !

Alors qui dit rentrée, dit nouveaux projets . Pour ma part, je rentre en deuxième année de prépa littéraire avec deux objectifs : réussir mon année (c’est déjà pas mal) et réussir le concours du CELSA. C’est une école de communication à la Sorbonne à Paris dans laquelle je rêverai d’entrer mais pour cela il faut être en haut du panier, d’où mon intérêt soudain pour la Khâgne il y a quelques mois alors que je hais la prépa …

Samedi 3 Septembre, 28°c à l’ombre et un soleil qui tape comme il en a étonnement pris l’habitude dans ma contrée reculée de Champagne-Ardennes . L’été semble toujours présent et bien décidé à rester , malheureusement la rentrée est déjà passée par là il y  a quelques jours ! Pour ma part, mais je pense que je ne suis pas la seule, ce n’est pas de gaieté de coeur que je troque mon transat pour une chaise inconfortable, mes shorts qui me servent accessoirement aussi de pyjama contre des jeans, mes lunettes de soleil et mon chapeau pour rien du tout, mes tongs et Croc’s pour des baskets, mon magazine Flow préféré pour Le démon de la théorie de Compagnon, … Bref, tous les ans, c’est la même galère…

Il faut reprendre le rythme aussi ! Alors quand on a 6-8 ans, ça ne pose pas de problème puisqu’une grosse soirée équivaut à se coucher à 22h mais lorsque l’on a mon âge et que l’on s’est habitué à regarder des séries TV jusqu’à 2h du matin ou à faire la fête jusqu’au bout de la nuit ( réveille en toi le tourbillon d’un vent de folie ♫ ) et à se lever tous les matins à 11h : reprendre le rythme s’annonce un peu compliqué… J’ai essayé , comme bon nombre de personnes avant moi, de ravancer d’un quart d’heure tous les soirs l’heure à laquelle je devais me coucher une semaine avant la rentrée pour être toute fraiche le Jour J. Trop cool l’idée, non ? Le problème, c’est que je n’ai jamais réussi à m’y tenir …

Cette année , petit nouveauté puisque je réintègre le domicile familial, que je n’avais pas vraiment quitter étant donné que j’étais simplement à l’internat. J’éprouve du plaisir à retrouver cette chambre que j’ai délaissé toute une année et qui m’a apporté tant de joie étant enfant, adolescente, puis maintenant jeune adulte. « Jeune adulte« , ça me fait encore tout drôle d’entendre les gens utiliser cette expression quand ils parlent de moi, mais je préfère ça à « Madame » comme il m’est arrivé que l’on m’appelle dans un petit restaurant de montagne cet été… Là c’était encore plus bizarre… Du coup, je suis contente de retrouver cette chambre qui est mon cocon depuis bientôt 14 ans dans laquelle j’ai tellement de souvenirs, de jouets, de photos, de lettres, de cassettes Disney, de livres que certains ont même été relégué au garage.

Je pense que c’est important d’avoir un endroit auquel se rattacher, dans lequel on se sent sans danger et qui nous sert de refuge. Cet endroit ça a toujours été mon chez moi et plus particulièrement ma chambre. Alors, en cette période de rentrée où l’humeur est plutôt maussade, ça me plait de tout réorganiser, changer mes draps, reclasser ma bibliothèque, acheter de la nouvelle papeterie, développer les nouvelles photos de l’année 2016 pour agrandir mon mur à souvenir, … Toutes ces petites choses qui semblent sans importance me permettront de me sentir bien et même mieux lorsque ça n’ira pas pendant l’année .

Une « tradition » qui me fait beaucoup rire chaque rentrée mais à laquelle je m’adonne sans broncher, c’est que lorsque les étudiants arrivent devant leur établissement, pour la plupart, on a l’impression qu’ils se rendent à un mariage ! Pour une grande majorité, ils sont tous bronzés et on sortit leur plus belle tenue soigneusement choisie dans les moindres détails en ce jour particulier qu’ils détestent tous .

Cette année, ma rentrée s’est faite sous un soleil radieux et c’était très agréable, par conséquent j’avais sortie ma plus belle jupe et mon vernis le plus pétant pour illuminer mes nu-pieds ! Certains n’aiment pas qu’il fasse beau le jour de la rentrée parce que ça nous fait regretter et envier toutes ces heures perdues loin de notre transat… Moi je ne suis pas de cet avis, la rentrée sous la pluie ou quand il fait gris c’est vraiment morose, je trouve que ça déprime encore plus … Alors que quand il fait beau, c’est motivant !

Le mois de Septembre est un mois que je n’ai jamais apprécié, c’est la rentrée et puis dans ma contrée on fait aussi les vendanges : un événement que l’on apprécie lorsque le raisin est mis en bouteille et  que cette dernière est servie à table quelques années plus tard, mais quand c’est la période de la récolte, il n’est pas bon de venir en Champagne. Certes, c’est bonne ambiance mais il y a beaucoup trop d’agitations, de manouches (les monsieurs et madames en caravane qui aiment bien vous piquer deux trois trucs lorsqu’ils passent par chez vous) et les voitures qui roulent beaucoup trop vite … Du coup, j’ai peur pour la Lenouche mobile vous voyez, imaginez qu’il lui arrive quelque chose ? C’est mon bébé après tout !

En bref, les vacances d’été 2016 sont définitivement closes voire même mortes et enterrées ! C’est dur oui je sais ! Mais bon il faut se dire que on à plus que 47 jours avant les prochaines vacances, tout ça viendra vite vous verrez (enfin c’est plus moi que je tente de rassurer en écrivant cela que vous je pense … ) 🙂

 

 

 

Me before you – Avant toi

Holà chicas y chicos ! Quelques mots exotiques pour démarrer cet article que j’écris sous un soleil de plomb … Beaucoup se plaignent des fortes chaleurs, mais personnellement j’adore ça ! Je crois que j’étais faite pour vivre dans le sud, mais mon coeur aime beaucoup trop ma Champagne natale même si le beau temps, ce n’est pas toujours trop ça !

Enfin , bref, je ne suis pas ici pour vous parler de la météo : Louis Bodin s’en charge beaucoup mieux que moi ! Je voulais vous faire part, d’une petite perle du cinéma que j’ai regardé (en streaming encore, je suis irrécupérable …) il y a quelques jours (peut être même une semaine, on perd la notion du temps en vacances) et qu’il me tardait de pouvoir enfin visionner. Je veux parler du film romantique de l’été 2016 :

« Avant toi » , « Me before you » in English please !

Date de sortie 22 juin 2016 (1h 50min)
De Thea Sharrock
Avec Sam Claflin (♥), Janet McTeer et la délicieuse Emilia Clarke

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Un petit résumé rapide sans trop vous en dévoiler :

L’histoire se déroule donc dans une charmante petite ville typique de l’Angleterre rurale : verdoyante et toute mignonne. C’est dans cette petite ville que vit Louisa « Lou » Clark, une jeune fille de 26 ans qui a son style bien à elle avec une collection de chaussures originales impressionnantes, mais qui n’a pas d’ambition particulière. Sa vie se résume à enchainer les petits boulots pour subvenir aux besoins de sa famille, dont le père est au chômage depuis quelques années, et de suivre son petit ami dans l’univers de la course à pied.

Mais l’histoire va également se centrer sur le jeune et riche banquier, Will Traynor. C’est d’ailleurs sur son portrait que s’ouvre le film : on y découvre un beau garçon plein d’audace. Mais suite à un accident, il se retrouve paralysé et nous le retrouvons deux ans plus tard dans cette petite ville d’Angleterre devenu cynique, il a renoncé à tout et n’est plus que l’ombre de lui-même. Will et Lou semblent deux jeunes gens sans points communs et qui auraient pu ne jamais se rencontrer. Mais lorsque Lou accepte de travailler comme aide-soignante auprès de Will, elle est bien décidée à lui redonner goût à la vie.

Lorsque l’on lit le synopsis, ou que l’on regarde la bande annonce (on a bien souvent la flemme de lire, regarder c’est plus tranquille), on peut se dire que c’est encore un de ces nombreux films à l’eau de rose, filmé pour les adolescentes et qui est teinté grâce au thème de la maladie du style de Nos Etoiles Contraires (livre beaucoup mieux que le film soit dit en passant), mais pas du tout ! Il faudra reconnaître que l’on pleure beaucoup dans ce film et que je n’avais pas autant versé de larmes depuis le film If I stay (que je vous conseille également !)

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Ce qui m’a frappé de prime abord , c’est que l’on se surprend à rire beaucoup, alors que l’on aborde pourtant dans le fond un thème épineux qui est celui de handicap et encore plus tendu : celui de l’euthanasie ! On rigole donc énormément, mais ce n’est pas l’humour anglais où l’on ne comprend pas toujours tout. Cette impression de frais et certainement dû à Lou, une jeune femme très drôle,  terriblement maladroite et un peu folle mais qui sait rapidement nous attendrir et nous faire rire sans faire grand chose ! Le secret , c’est qu’elle est tout simplement elle ! Une amie m’a dit un jour : « Tu n’as besoin de personne pour exister !  » Et bien, cette philosophie irait parfaitement bien à Lou, une jeune femme originale et qui existe par elle même grâce à cette originalité qu’elle revendique!

                                                      Me-Before-You_Clarke_Claflin

Un autre personnage m’a beaucoup plu, en y réfléchissant, je n’imaginais personne d’autre pour remplir ce rôle : Sam Claflin dans le rôle de Will. Bon, il faut reconnaître qu’il n’avait pas besoin d’en faire beaucoup , j’étais déjà depuis bien longtemps conquise par cet acteur découvert dans Hunger Games et retrouvé plus tard dans cette superbe romance qui est Love, Rosie. Oui , je sais, ce que vous vous dites .. Cette fille est accro aux romances ! Je le reconnais volontiers, mon côté fleur bleue ressort beaucoup trop dans mes choix cinématographiques, mais je ne sais pas, ça me fait du bien les petits films comme ceux là. Retournons à Sam Claflin, qui a tenu son rôle d’acteur de manière magistrale ! Imaginez que vous deviez transmettre une énergie, de l’émotion, et bien plus encore à un public en devant vous désolidariser de l’usage de vos jambes et de vos bras, mais seulement y parvenir avec votre expression faciale et la parole ? Mission impossible, non ? Et bien pour Sam , non !

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Si vous choisissez de m’écouter et de regarder ce film , vous pourrez constater que l’on rigole, on pleure, et on passe un moment inoubliable en compagnie de Lou et Will. Ce sont des personnages fictifs qui ne nous accompagnent que deux heures dans notre vie et pourtant on se surprend à s’y attacher à une vitesse, comme si on les connaissait depuis toujours. C’est typiquement le genre de films à voir entre copines célibataires (pour pleurer comme des madeleines et se demander pourquoi on ne connait toujours pas la folle histoire d’amour survendue par les films Disney), avec son amoureux, ou toute seule comme moi (mais j’étais bien dans mon plaid avec mon chat et mon café ). Un petit bijou à regarder à tout moment qu’on veuille rire ou pleurer.Je pense que ce film rentre dans la liste très sélect des films que je revois chaque année : dans cette liste il n’y a que  des romances… Etonnant ? Non pas vraiment 🙂

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Je ne peux pas parler de ce film, sans y aborder la playlist musicale dont les choix n’ont fait que de me ravir. Placées au bon moment, bien choisies,… Bref une bande son vraiment top dont je connaissais la plupart des titres mais dont certains ont été une très agréable surprise. Un cinéaste dont j’ai oublié le nom, a dit un jour, que la musique jouait à 50% dans l’appréciation du film. C’est en regardant Me before you que je m’en suis rendue compte : les musiques étaient parfaites et ont donné à ce film toute sa poésie ainsi que sa mélancolie. J’y ai notamment découvert :

Imagine dragons – Not today , inutile de vous préciser que j’ai beaucoup pleuré sur cette musique 🙂

Ma note : 20/20 sans hésiter, pas forcément en toute objectivité mais je m’en fiche, l’essentiel c’est que ça m’ait plu ! J’espère qu’à vous aussi ça vous plaira, en attendant je vous fais des bisous ♥

Quelques notes de musique ♫

Bonjour à tous et à toutes ! Aujourd’hui, j’ai choisi de vous faire part de mes coups de coeur musicaux de ces dernières semaines. J’espère que ces musiques printanières vont permettre l’arrivée du soleil dans ma contrée lointaine de Champagne-Ardenne, parce qu’on commence légèrement à s’impatienter par chez moi. Voici donc, sans transition, ma sélection :

→ La chanteuse coup de coeur de ce mois (et très certainement pour les mois à venir) :

Joyce Jonathan

Paul Valéry a écrit : « Un beau vers renaît indéfiniment de ses cendres »

Il ne parlait bien évidemment pas à propos de l’écriture de Joyce Jonathan, qui était très loin d’exister à l’époque de ce grand critique littéraire, mais la petite hypokhâgneuse que je suis , ne peut que confirmer ses dires et ainsi les attribuer à son nouvel album : Une place pour moi . Les chansons sont fraîches, un peu mélancoliques (ce qui ne va pas nous amener le soleil) et  il a été très difficile de ne retenir qu’une chanson, par conséquent je vous conseille vivement d’aller toutes les écouter . Ce n’est pas qu’elle chante très bien, la musique n’est pas exceptionnelle, mais les TEXTES, qu’est ce qu’elles sont belles les paroles ! Je suis tellement fan que je me suis empressée d’acheter l’album à la Fnac, moi qui télécharge tout sur internet , vous n’avez rien lu, ce n’était pas arrivé depuis une certaine chanteuse du nom de Emma Daumas.

Enfin bref assez blablaté, j’ai choisi la chanson « Les filles d’aujourd’hui », chantée et , il me semble, écrite avec Vianney (vous savez : t’es où mais t’es pas là, mais t’es où … ? ). Les paroles sont belles et vraies, tout en poésie, la littéraire que je suis n’a pas pu s’empêcher de relever une allitération en « v » au cours de la chanson , saurez vous la retrouver ? Je vous laisse l’écouter, cette musique est magique :

→ La chanson qui donne la patate (expression non utilisée depuis la révélation coranique de Mahomet en 612…) :

 Lush Life – Zara Larsson

Personnellement, cette chanson me donne le sourire ! Découverte sur la chaine D17 alors que je comatais dans le canapé devant la télévision dans l’appart d’une de mes meilleures amies après une soirée étudiante, cette chanson m’a fait sortir du canapé pour danser ! Bon entendons nous bien, danser signifie pour moi bouger un peu dans tous les sens sans que ça ressemble vraiment à quelque chose …  Enfin bref, cette musique est parfaite pour l’été et redonne le sourire après une journée un peu trop maussade et sans soleil (comme c’est le cas en ce moment …)

→ La musique qui reste bien au chaud dans la playlist de mon téléphone parce qu’elle est vraiment bien :

A Higher Place – Adam Levine

Bon , pour commencer, soyons honnête, Adam Levine ne peut qu’égayer une journée … Ensuite, cette chanson est légère, fraîche, avec des belles paroles. Découverte dans le film New York Melody, dans lequel joue Adam Levine, débordant de musiques génial, qui restent d’ailleurs toutes dans ma playlist depuis bientôt un an, cette musique est entraînante et est une parfaite recommandation comme musique de réveil ! Je ne saurais pas vraiment vous expliquer pourquoi cette chanson me plait : je peux juste vous dire que c’est le cas ! 😉

Lana Del Rey – Summertimes Sadness (Oui, j’ai décidé de ne pas mettre de sous-titre, c’est mon côté anticonformiste et ras-le-bas de la prépa avec ses parties et sous parties 😉 )

Bon, effectivement, je veux bien reconnaître que ce n’est pas très gai comme musique … Mais imaginez-vous deux minutes : vous ne cherchez pas à comprendre les paroles (c’est plutôt facile de faire abstraction comme c’est en anglais), vous êtes au bord de la plage, vous êtes en train de vous faire dorer au soleil ( vous pourrez noter l’omniprésence du soleil dans mes propos ce qui met en avant ma grande envie d’un retour à la lumière 😉 ) et là vous écouter cette douce musique : parfait non ? Si vous n’avez pas les moyens d’aller à la plage parce que vous êtes étudiant et que vous habitez dans une contrée éloignée du rivage comme moi, optez pour la même chose mais dans votre jardin : c’est sympa aussi le jardin , quand Tonton Robert ne passe pas la tondeuse au même moment bien sûr ! 😉

→ L’artiste dont on avait tellement hâte qu’il revienne qu’on ne l’espérait même plus :

Jean Baptiste Maunier

Ce chanteur, c’est un de mes chouchous depuis que je l’ai découvert aux alentours de mes 7 ans si je me souviens bien (j’ai un peu la flemme d’aller vérifier l’année de sortie du film) dans Les Choristes. Très bon film d’ailleurs que je conseille à tout le monde ! Depuis, on avait pas trop de nouvelles du beau JB, jusqu’à l’année dernière lors de la sortie de son cours-métrage. Il s’avère qu’il a bien grandi, qu’il est encore plus beau et qu’il a mué aussi (c’est mieux ) et qu’il sort cette année sont premier EP intitulé Nuits Blanches . Toutes les musiques sont bien mais j’ai choisi de retenir : Je ne dors plus , c’est rythmé, un peu pop rock comme j’aime , sympa quoi !

Voilà voilà , c’est tout pour aujourd’hui , des bisous et surtout prenez soin de vous 😉

Café Society – Woody Allen

Hello ! Il semblerait que cela fasse plusieurs semaines, que dis-je plusieurs mois que je n’avais pas publié d’articles sur mon blog. J’avais perdu le chemin qui mène à la station à idée de l’écriture. Et puis, il y a quelques jours, en pleine mise au point avec moi-même, je me suis dit qu’il était temps que je fasse le plein et que je me remette à écrire. Alors j’ai retrouvé le chemin de la station à idée, mais quelques jours sont passés et je ne parvenais toujours pas à taper. Moi qui ai toujours des tas d’idées, je semblais épuisée…

Puis, hier soir, je me suis décidée à aller voir le nouveau film de Woody Allen : Café Society, le film d’ouverture du Festival de Cannes 2016. J’ai embarqué ma meilleure amie dans l’aventure et nous sommes allées au cinéma du coin regarder ce petit bijou en version originale s’il vous plait ! Si vous êtes actuellement en train de lire cet article, vous vous doutez bien que c’est parce que ce film m’a tellement plu qu’il m’a donné l’envie d’écrire quelque chose dessus !

Pour tout vous dire, je n’avais pas vraiment prévu de le regarder en version originale. En fait, hier après le dîner alors que je me préparais et recherchais activement mon permis de conduire (quelle idée d’avoir fait quelque chose d’aussi petit ? ) pour pouvoir me rendre au cinéma, je suis allée vérifier sur le site du Palace (c’est le nom de mon cinéma, par chez moi, on tente de se donner de l’importance avec des noms de cinéma d’importance ! 😉 ) si la séance était bien à 21h. C’est en vérifiant que je réalise que le film est en version originale pour cette séance : géniale ! Moi qui n’aime pas trop aller au cinéma parce que les films sont généralement diffusés en version française : je suis ravie ! J’envoie néanmoins un message à ma meilleure amie savoir si elle est toujours d’accord ; je connais déjà sa réponse, elle est en fac d’anglais en même temps !

Permis de conduire retrouvé, je grimpe dans ma voiture, la radio à fond branchée sur nostalgie : il passait du Gilbert Montagné en même temps, je pouvais pas mettre le son doucement ! 😉 En arrivant chez ma meilleure amie, j’ai apprécié parce qu’on passait pour des filles cultivées devant sa famille : aller voir un film de Woody Allen et en version originale , il est vrai que ça change de ces dernières années où on allait exclusivement au cinéma pour voir des films comme la trilogie des Hunger Games et puis le film d’animation Vice Versa

20h40 : on arrive au cinéma, on se dit qu’on est large comme la séance est à 21h et que c’est plutôt cool comme ça on va avoir bien le temps de se raconter nos dernières histoires ! On demande néanmoins, si la version originale veut bien dire que le film est sous-titré. Question peut être bête, mais il y a des limites à ne pas dépasser quand on veut faire la maline et par conséquent, regarder un film de Woody Allen sans les sous-titres risque peut être d’être un peu compliqué pour la non-bilingue que je suis … Le film est bien sous-titré , me voilà rassurée !

C’est la première fois que je vais voir un film de Woody Allen, j’appréhende un peu surtout que j’ai décidé d’aller voir le film sans regarder la bande annonce mais simplement parce que j’ai vu que l’acteur principal était : Jesse Eisenberg. Ce n’est pas qu’il soit très beau mais il dégage un truc et je trouve qu’il joue bien ! Du coup, ce choix de film était purement subjectif puisque la seule chose que je connaissais de Woody Allen était qu’il a épousé sa fille adoptive, ce qui n’avançait strictement à rien pour savoir si ces films sont habituellement bien… Mais je suis comme ça moi, je me lance dans un truc sans vraiment avoir toutes les informations !

Le film commence, petite musique sympathique, un peu jazzy qui plairait certainement à ma maman qui aime tellement le jazz que MA voiture s’allume automatiquement sur Jazz Radio quand on la démarre, ambiance années 30 et une qualité de l’image qui fait sensiblement penser à celle de Gatsby le Magnifique ou même La Couleur des Sentiments. Nous ne sommes qu’une dizaine dans la petite salle de cinéma donc l’ambiance est plutôt cosy, et là : le DRAME !!! Non j’exagère mais lorsque les personnages se mettent à parler, il me faut quelques secondes pour remarquer que je comprend vraiment très très bien la langue . Forcément, le film est en français et non en version originale comme prévue. Tout le monde se regarde, on est un peu saoulé, mais personne ne dit rien : on va quand même pas partir alors qu’on a payé 7,50 euros la place ! Après 10 minutes de film, qui me plaisait déjà bien, une dame au premier rang se lève pour prévenir la direction et leur demander de le mettre en VO.

Le film s’arrête et reprend depuis le début cette fois-ci en originale : ce qui me permet de me rendre compte que j’avais pas bien saisi tous les liens de parenté entre les différents personnages : la blonde dans toute sa splendeur…

Voici donc l’histoire : C’est celle de Bobby Dorfman, un new yorkais vivant dans les années 30, lassé de travailler dans la bijouterie de son père et qui décide de partir pour Holywood se lancer dans une carrière au cinéma tout en espérant être aidé par son oncle : Phill un agent de star d’une grande renommée qui après quelques difficultés pour le rencontrer accepte Bobby comme coursier. Bobby tombe rapidement amoureux de la secrétaire de son oncle : Vonnie qui est déjà amoureuse de quelqu’un d’autre, il doit ainsi se contenter de leur amitié. Jusqu’au jour où Vonnie, débarque en plein milieu de la nuit en pleure, pour lui annoncer qu’elle vient de rompre. La porte vers un amour certain avec Vonnie semble s’ouvrir mais ce n’est pas sans certaines embûches…

Le personnage principal, est très entouré par sa famille et plus particulièrement par sa soeur qui lui écrit de nombreux conseils dans le but d’une relation avec Vonnie. Ce n’est pas qu’il soit très beau, il n’est pas d’une très grande prestance, a une manière de se tenir un peu timide, et pourtant au fur et à mesure du film : on comprend qu’il puisse plaire.

Il parait que ce n’est pas le meilleur film de Woody Allen, je ne peux pas me prononcer puisque c’est le seul que j’ai vu. Mais je le trouve poétique, très bien joué, avec des acteurs qui n’étaient pas aussi beau dans leurs précédents films (à part Blake Lively mais je défie quelqu’un de trouver un moment où elle n’est pas belle ! ) . Je pense notamment à Kristen Stewart qui interprète Vonnie. Elle, qui depuis qu’on l’a découverte dans Twilight semblait avoir toujours la même expression faciale, se dévoile complètement grâce à ce personnage et aurait certainement dû vivre dans les années 30 tellement le style de l’époque lui va bien ! J’avoue aussi que j’aurais bien aimé vivre à cette époque, pas pour le jazz je pense que vous l’aurez compris, mais pour l’ambiance, le style vestimentaire, le cinéma, les téléphones et les voitures d’époque, etc…

Ce film m’a plus particulièrement plu car il parle d’une ou plutôt de plusieurs histoires d’amour entremêlées qui prennent une grande place dans le film sans en donner l’impression et sans que l’on est le ressenti du thème de l’amour beaucoup trop pesant. C’est un film sur la vie, ou plus particulièrement une tranche de vie d’une famille et de leurs amis, il n’y a donc pas vraiment de fin, et j’aime bien les histoires comme Café Society : tout en simplicité. Ce n’est pas qu’il se passe nécessairement beaucoup de choses et il n’y a pas d’actions mais on ressort ou du moins je suis ressortie du cinéma avec un peu plus de réflexions, de conseils, d’informations sur la vie en comparaison au moment où j’y suis rentrée soit seulement 1h30 plus tôt.

Pour finir ma citation préférée du film : « L’amour sans retour fait plus de victimes que la tuberculose. »

Alors voilà, je n’ai pas vraiment fait une critique détaillée du film Café Society, les péripéties de ma vie prennent plus de place que l’histoire du film en lui même mais bon je suis bien meilleure pour raconter ma vie que pour faire critique cinéma 😉

Des bisous, à la prochaine, et d’ici là allez voir Café Society, ça vous fera un souvenir heureux à ajouter dans votre bocal du bonheur ! ♥

Coups de coeur musicaux 2016 (1)

Bonjour chers lecteurs, aujourd’hui ou plutôt ce soir, je souhaitais faire un post que je n’avais pas fait depuis un petit moment : celui des coups de coeur musicaux.

Les choix ont été plutôt rudes à faire. Je pense que l’on ne se rend pas compte de l’infinité d’artistes plus ou moins connus qu’il existe sur cette terre. C’est pourquoi , je ne comprends pas et je supporte de moins en moins les chaines télévisées du type W9 ou D17 qui nous bassinent à longueur de journée avec les mêmes chansons. Certaines sont très bien , je le reconnais mais ils pourraient renouveler un peu plus souvent. De plus, pour la grande majorité (pour tous dirait mon père) ce n’est quand même pas folichon. Enfin bref, voici les premières musiques qui ont retenues mon attention en ce début d’année et qui ne seront certainement pas les premières et dernières de l’année.

La découverte de la semaine :

→ Hold back the river – James Bay

Une musique pop rock comme je les aime. Je vous avouerais que c’est une découverte des plus hasardeuses. Cette fois ci, je ne me suis pas perdue sur Youtube comme j’en ai la facheuse (ou peut être heureuse) habitude. En réalité, j’ai découvert une fonctionnalité Deezer des plus intéressantes : le Flow. Pour essayer d’être clair, Deezer enregistre toutes les musiques que vous écoutez, et le Flow se charge de vous faire une « radio personnalisée » avec toutes les chansons susceptibles de vous plaire suivant vos écoutes précédentes. Honnêtement, je n’étais pas convaincue au début mais c’est très fiable et cela permet de découvrir beaucoup de nouveaux artistes.

La meilleure musique de série télévisée de la semaine :

→ Chasing cars – Snow Patrol

Découverte ou plutôt re-découverte lors d’un énième visionnage de la série Grey’s anatomy, cette musiques vaut le détour ! Elle me plait certainement d’autant plus, que c’est une musique qui revient souvent dans les moments tristes de Grey’s anatomy et je suis une réelle fan de cette série. Il parait que je devrais en avoir honte d’après mes parents et les personnes avec qui je suis en prépa, mais comme je l’ai dit dans un précédent post, j’aime bien les choses bêtes.

Sinon, cette musique est parfaite en réveil, elle réveille en douceur et met de bonne humeur. Enfin jusqu’à ce que vous vous rendiez compte que vous n’avez pas fait l’explication de texte en français à faire pour le jour même…

Le groupe de la semaine :

→ Woodkid avec la chanson I love you.

Ce groupe n’est jamais sorti de mes différentes playlists depuis au moins 2013, ce qui est plutôt exceptionnel. Le style de ce groupe est inimitable, frais, grave mais pas trop , tout ce que j’adore quoi ! Je rêve de pouvoir un jour assister à un de leur concert… Personnellement, il m’arrive souvent d’écouter cette chanson lorsque je rentre me laver les dents à l’internat le midi, c’est devenu comme un rituel. Si vous ne comprenez pas comment on peut ne pas se lasser d’une chanson, écoutez et on en rediscute après 🙂

La chanson qui va bien avec ce début d’année :

→ Cette année là – Claude François

Oui oui vous avez bien lu, ne vous frottez pas les yeux, ceci serait parfaitement inutile. Le titre colle parfaitement avec le début d’année et puis elle donne la pêche cette musique, vous ne trouvez pas ? En revanche, si vous ne supportez pas Cloclo, je ne vous conseille pas de taper sur play, ses musiques ont une facheuse tendance à rester dans la tête.

La musique qui donne la patate :

→ Believer – American Authors

Une journée difficile ? Sur le point de péter un câble ? A deux doigts du burn out ? Ou tout simplement une subite envie de vous défouler ? Cette chanson est faite pour vous ! Elle vous fera danser, rire, chanter, voire même hurler quand vous connaîtrez les paroles par coeur, sauter sur votre lit (lattes sensibles s’abstenir 😉 ) … Bref vous l’aurez compris, cette chanson est le remède miracle contre le bourdon !

Voilà voilà, ce sera tout pour aujourd’hui ! J’espère que ces musiques vont retenir votre attention et que vous allez tellement les adorer que vous parlerez de mon blog dans votre bocal « collecte de sourires » ( voir précédent post : https://alwaysthinkoutsidetheworld.wordpress.com/2016/01/02/2016/ ) et si ce n’est pas le cas, à la prochaine ! 😉

 

2016

Bonjour à tous ceux qui ont encore le courage de me lire alors que je publie de moins en moins d’articles… Je vous avouerais que cela fait partie de mes nombreuses résolutions de l’année 2016 : prendre du temps pour écrire sur mon blog. Comme je viens de le dire , j’ai pris de nouvelles résolutions pour cette année c’est un tradition depuis toute petite : manger sainement, faire du sport, bien apprendre mes leçons, ranger ma chambre, et j’en passe ! Le problème est le suivant, à peine minuit a sonné que certaines des résolutions commencent déjà à s’évaporer… Si l’on prend « manger sainement », on ne peut pas vraiment dire que les chips et les cacahuètes font parties de ces aliments diététiques pourtant j’en ai pas mal abusé en ce début d’année. Et le sport, n’en parlons même pas ou alors juste quelques lignes. J’avais installé un tas d’applications qui comptaient mes pas, un planning de toutes les activités qu’il faut réaliser chaque jour, etc… Sur le papier, cela fait très sérieux je vous l’accorde mais si on me demande ce que j’ai fait en ce 1er et 2 Janvier ? La réponse est très simple, pas de footing, pas d’exercices de musculation mais absolument RIEN.

Il semble donc évident que ces magnifiques résolutions ne vont pas être appliquées de si tôt (étant donné que ce sont les mêmes depuis plusieurs années) mais je vais quand même tenter de respecter au moins une chose ! Cette année j’expérimente Le bocal du bonheur.

En réalité ce n’est pas vraiment une résolution mais c’est plutôt quelque chose qui est sensé me suivre toute l’année. Courant Décembre, j’avais lu beaucoup de DIY (Do It Yourself : cet acronyme est tout mignon) à ce sujet.

Je pense que je vais appeler ma jar ma collection de sourire. Je m’explique. La vie n’est pas toujours très drôle et nous sommes souvent insatisfaits de ce qui nous arrive… Et même si ce grand philosophe, John Stuart Mill disait : « Il vaut mieux être un homme insatisfait qu’un porc satisfait; il vaut mieux être Socrate insatisfait qu’un imbécile satisfait » (je l’aime bien cette citation 😀 ), parfois on aimerait bien vivre dans un bonheur durable… Mais ce n’est pas le cas, il y a des jours où la vie nous lance des moments pas cool sur le chemin et on glisse dessus comme sur des peaux de banane. Le problème c’est qu’après être tombé on n’arrête pas d’y penser… On pense à cette note indicible en maths alors que la journée avait si bien commencé, à cet imbécile qui malgré tous nos efforts nous a jeté comme une vieille chaussette, à ce message déplaisant d’une personne soit disant proche ou encore à la fois où on s’est ridiculisé devant tout le monde, etc…

On s’accroche à ces petits détails de la vie et on oublie les autres petits bouts de vie qui nous donnent un sourire béat : la fois où l’on a mangé au resto avec des amis, où l’on a réussi ses examens, où l’on a obtenu un nouveau job, où l’on a reçu un petit message d’une personne que l’on adore, etc… Tous ces moments qui nous font aimer la vie mais que l’on range dans un petit tiroir verrouillé dans nos souvenirs et que l’on n’ose pas ouvrir de peur qu’ils s’échappent. On se laisse alors submerger par cette vague d’émotion négative que l’on ne réussit pas à enfermer dans une boite. Pourtant quand on fait le point sur l’année passée, quels sont les souvenirs qui reviennent en premier ? Les bons ou les mauvais ? Pour moi, ce sont les bons mais je n’arrive pas toujours à me souvenir de tous.

Ainsi pour garder les bons souvenirs éveillés, je pense avoir trouvé (comme bien d’autres personnes avant moi) la solution qui nécessite seulement un pot, un stylo et du papier. Fini ce nombre incalculable de journaux intimes commençant tous de la même manière :

Cher Journal,

Je m’appelle Lena, j’ai 17 ans. Aujourd’hui j’ai fait…

On sait tous comment ils ne se finissent pas ces journaux là, ne nous mentons pas ! Je dois en avoir des dizaines à mon actif tous arrêtés au bout de quelques pages… Celui qui a tenu le plus longtemps a peut être duré trois mois donc ce n’est pas grandiose…. Et puis le problème des journaux intimes c’est que parfois on a la flemme, parfois on a rien à dire, etc…

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C’est à ce moment là qu’intervient ma jar « collection de sourire ». Le principe est simple et ne nécessite pas qu’on le remplisse tous les jours. Chaque fois que je vais vivre un moment agréable durant cette année 2016, je le noterais sur un petit bout de papier avec la date, je le plierais et je le mettrais dans mon bocal. Cela peut être n’importe quel souvenir, un plat , un voyage, une bataille de boules de neige, une virée shopping, une rencontre avec un ami que je n’ai pas revu depuis perpette la galette, enfin, tout ce qui me fait plaisir à moi et pas un semblant de plaisir que l’on donne l’impression d’éprouver pour rester dans la norme. Vous avez compris le principe je pense ? Le plaisir réside dans le fait de voir au fil de l’année ce bocal se remplir et de résister jusqu’au 31 décembre à l’envie de l’ouvrir. C’est peut être un peu bête mais j’aime bien les idées bêtes 🙂

J’espère que ma jar du bonheur va accumuler un nombre incalculable de papiers, j’espère également que le 31 décembre 2016, je ne vais pas verser quelques larmes comme la fille trop émotive que je suis devant tous ces souvenirs et que je constaterais que c’est vrai qu’on les oublie nos beaux souvenirs un peu plus banaux…

J’avoue regretter (déjà un regret le 2 janvier c’est beau…) de ne pas avoir eu l’idée de faire cela en 2015. Certes des moments pas trop cool on fait surface mais quand je réfléchis à tout ce que j’ai vécu : premier voyage en Angleterre, publication de ma première histoire, le bac, rentrée en classe préparatoire littéraire, première fois que j’énonçais devant plus de 100 personnes une partie de scrabble, premières soirées étudiantes, nouveaux amis, discussions à n’en plus finir avec les personnes que j’adore, les voyages, J’ai l’impression que c’était l’année des premières fois et j’ai sur le plan personnel adoré cette année.

Cette très belle année (si on enlève les attentats bien sûr 😉 ) est maintenant terminée. Lorsque minuit à sonné, j’ai pensé : « Ca y est, on y est arrivé , la fameuse année que j’attend depuis que je dois avoir 6 ans : l’année de mes 18 ans ! »

En attendant de voir si cette année sera fructueuse, j’ai fait un test totalement débile sur un site qui l’est tout autant mais qui me fait bien rire :

2016

En attendant décembre 2016 pour confirmer que ce test raconte bien n’importe quoi et afin de pouvoir ouvrir ma jar « collection de sourires ». Je vous souhaite une bonne année, avec des souvenirs si heureux et si nombreux qu’il vous faudra investir dans un nouveau pot ! ♥