Flow, le magazine qui va vous faire aimer la vie !

Bonjour à tous et à toutes ! Aujourd’hui, j’ai décidé de vous parler d’un magazine remplis de bonnes ondes (ce qui tombe plutôt bien étant donné le temps plutôt maussade qu’il fait chez moi…)

Flow 

Pour le moment deux numéros sont sortis depuis Février 2015. Il est vrai qu’il n’y a pas eu énormément de pub faite autour de ce magazine et c’est certainement pour cela que je l’ai acheté (parfois je me demande si j’ai pas un côté marginal…). La couverture est à chaque fois très attrayante même si le prix l’est beaucoup moins (6,95 euros, bon 7 on va pas chipoter pour 5 centimes, dans tous les cas il faut casser la tirelire ! 😉 ). Vous ne pouvez pas le rater dans les rayons de votre bureau de presse , en même temps c’est facile : pas de femme magnifique à demie habillée, pas d’île paradisiaque et pas de tête de people, il y en a déjà beaucoup moins dans le rayon !

Personnellement, un magazine avec une devise comme « Belles rencontres – Esprit libre – Petits plaisirs – Douceur de vivre » ca me parle. On ne peut que , apprécier toutes les belles photos et citations, la découverte de magnifiques univers créatifs… A peine, l’avez vous dans les mains, vous êtes déjà moins stressé alors que vous n’avez pas encore lu le contenu !

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Flow, vous fait voir la vie du bon côté, avec des sujets philosophiques… Oui je sais ce que vous allez penser, « mais en fait elle adore la philo cette fille ! » . Rectification, ce n’est pas la philo que je déteste, discipline que je trouve absolument enrichissante, mais plutôt le professeur ! Enfin bref, chaque numéro a un thème bien spécial, le deuxième numéro par exemple était consacré au : courage et à la vulnérabilité. Je vous l’accorde que ça peut paraitre bien nul comme magazine présenté comme ça mais honnêtement il vaut le détour. Les articles sont écrits par des professeurs, des chercheurs , des journalistes, des écrivains ce qui offrent une large possibilité d’opinions. Bien évidemment vous n’êtes pas obligé de tout lire, vous pouvez sélectionner vos articles en fonction de votre humeur et en relire d’autres plus tard. L’avantage de ce magazine est que chaque article est unique et n’est pas une suite, ou une répétition des autres. Les idées sont tellement ouvertes qu’il est possible de relire ces articles dans 5, 10, 15, 20 ans ou plus !

Ce que j’apprécie particulièrement, ce sont les citations accompagnées de dessins qui donnent un côté fleur-bleue :

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Lire ce magazine, c’est redécouvrir le plaisir que l’on avait de lire les magazines comme « Popi » quand on était petit… En effet, il est remplis de petites surprises, d’agenda en papier à décroché, de cartes,… C’est vraiment mignon comme tout!

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Certains diront que ce magazine est futile, qu’il est beaucoup trop utopique, philosophique, qu’il n’avance à rien dans la vie, qu’il nous empêche de grandir,… En effet, pour pouvoir apprécier pleinement ce magazine, il faut une chose, mais pas des moindres, la fibre artistique ! Si vous ne la possédez pas, il n’y a pas de mal à ça, ne dépensez pas pour ce magazine, il ne vous apportera pas comme il nous apporte à nous les artistes, les rêveurs, les utopistes,…

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Pour finir, allez faire un tour sur le site , il est bien sympathique :

http://www.flowmagazine.fr/

Je ne tenterais pas de vous convaincre plus longtemps (même si moi je suis conquise), je dirais juste une phrase : « Vivez l’expérience Flow !  » (pas mal comme slogan ! 🙂 )

Madame Bovary, le cauchemard des Terminales L…

Bonjour à tous ! Aujourd’hui, j’ai décidé de parler d’un roman qui me pose bien des soucis :

Madame Bovary-Gustave Flaubert

Ce roman d’à peu près 500 pages est une des deux oeuvres complètes à étudier pour le bac de littérature en filière littéraire. A première vue, en allant le chercher à la librairie à la rentrée de Septembre, la couverture me paraissait bien sympa, le résumé plutôt intéressant,… Je me suis même dit, « Tiens le livre a l’air cool pour une fois ! » .

FAUX ! Ce livre est un pur navet, remplis de détails d’une vie, il faut le dire plus que monotone ! Le pire étant que pour le bac, il faut absolument tout savoir sur la vie d’Emma, l’héroïne (je ne suis pas sûre que ça soit le cas, mais bon, c’est Madame Camus, ma professeure de littérature qui l’a dit !), chaque scène doit être minutieusement décortiquée, étudiée, il faut même lire entre les lignes, … Non mais sérieusement, c’est n’importe quoi !

Pour vous faire un résumé, Madame Bovary, c’est une femme qui s’est fait un idéal de l’amour totalement absurde qu’elle espère vivre la même vie que les personnages de ses lectures. Malheureusement pour elle, elle se marie, avec Charles Bovary, qui n’appartient pas à l’aristocratie, n’est pas débrouillard, et honnêtement pas très intéressant. Elle sombre alors dans une dépression, alors qu’elle n’a même pas 30 ans.. Comment peut-on être dépressif à cet âge là ? Ils déménagent alors dans un village encore plus pommé que le précédent, et c’est là qu’Emma commence à forniquer (pour dire cela avec style) avec tous les hommes susceptibles de l’intéresser… Je ne vous raconte pas la fin, si jamais vous vouliez le lire (ou si vous veniez à devoir l’étudier ) mais honnêtement, vous ne ratez rien …

Une autre chose qui m’irrrite particulièrement dans cette oeuvre, ce n’est pas son contenu en lui même mais plutôt son auteur : Gustave Flaubert… Ah celui là, il n’a pas fini de nous agacer… On connait absolument TOUTE SA VIE, où il est né, sa famille, quand est morte sa soeur, le métier de ses parents, comment, quand, où , en combien de temps il a réalisé son roman,… Enfin bref, Facebook ou autres réseaux sociaux n’existaient pas à cette époque là et pourtant il a réussi à ce qu’on le connaisse sous tous les angles ! Il est fort, très fort le petit Gus,… Le problème dans le fait de tout savoir sur lui, c’est que pour le bac, ça fait encore plus de choses à apprendre, et cela n’arrange vraiment pas mes affaires…

Heureusement, encore une fois, MERCI Prepa Bac Littérature, d’avoir réussi à synthétiser en quelques pages (bon il y en a une vingtaine quand même..) son oeuvre, les insinuations de son oeuvre (Oui parce qu’en plus, il ne faut pas simplement lire ses phrases, mais interpréter ce à quoi il pensait lorsqu’il a écrit ses phrases…), sa vie, tout quoi, donc cela sauve vraiment la mienne de vie!

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J’aurais pu vous parler de la deuxième oeuvre complète que l’on doit étudier : Les mains libres de Paul Eluard et Man Ray , oeuvre qui vaut le détour car elle est vraiment étrange, mais à choisir entre les deux, Madame Bovary est mieux à critiquée car comme je l’ai dit, cette oeuvre est très très très détaillée…

Pour finir, voici Madame Bovary, raconté par Jean Rochefort, c’est drôle même si ça n’aide pas du tout à remplir une copie double sur l’oeuvre le jour de l’épreuve de littérature :

The help

Bonjour à toi, petit utilisateur d’internet qui est tombé peut être par accident sur mon site web. Pour ce tout premier article, j’ai souhaité vous parler d’un de mes livres préférés :

La couleur des sentiments (The Help ) , Kathryn Stockett

Résumé (4ème de couverture des éditions « Babel ») :

Chez les blancs de Jackson, Mississippi, ce sont les Noires qui font le ménage, la cuisine et qui s’occupent des enfants. On est en 1962, les lois raciales font autorité. En 40 ans de service, Aibileen a appris à tenir sa langue. L’insolente Minny, sa meilleure amie, vient tout juste de se faire renvoyer. Si les choses s’enveniment, elle devra chercher du travail dans une autre ville. Peut être même s’exiler dans un autre Etat, comme Constantine, qu’on n’a plus revue ici depuis que, pour des raisons inavouables, les Phelan l’ont congédiée.

Mais Skeeter, la fille des Phelan, n’est pas comme les autres. De retour à Jackson au terme de ses études, elle s’acharne à découvrir pourquoi Constantine, qui l’a élevée avec amour pendant vingt-deux ans, est partie sans même lui laisser un mot.

La jeune bourgeoise blanche et les deux bonnes noires poussées par une sourde envie de changer les choses malgré la peur, vont unir leurs destins, et en grand secret écrire une histoire bouleversante.

Mon avis :

Ce roman est à la fois drôle et bouleversant. L’auteure a sû avec finesse retranscrire l’émotion, le climat de toute une époque. J’ai en particulier apprécié qu’il n’y est pas un seul narrateur. En effet, la narration est répartie sur trois personnages, Skeeter (la jeune bourgeoise blanche) et les deux domestiques noires , Aibileen et Minny, ce qui permet d’avoir des points de vue, une manière de raconter l’histoire différente. Le découpage des chapitres était également pertinent car chaque chapitre suivait l’histoire d’un des trois personnages, qui bien évidement rencontrer les autres mais était tout particulièrement axé sur sa personne.

Le sujet était également très interessant, car je trouve qu’en France, nous n’avons pas forcément conscience de ce qu’était la condition de la population noir aux Etats-Unis pendant les Jim-Crow laws, ou pendant la ségrégation raciale , sujet de cette oeuvre. Lorsque l’on referme le livre, nous sommes comme en flottement entre deux mondes. On a l’impression d’être toujours avec les personnages, dans la ville de Jackson, dans les années 60. Ce livre m’a changé, m’a fait ouvrir les yeux sur une partie de l’histoire que je ne connaissais pas si bien que cela. J’espère que la découverte de ce livre, pourra vous apporter ce que ce roman m’a apporté.

Après avoir lu le roman, j’ai décidé de regarder le film dans lequel l’actrice Emma Stone (j’adore cette actrice ! ) joue le rôle de Skeeter. Un peu sceptique, j’avais peur qu’encore une fois l’adaptation cinématographique soit ratée et que l’idée que je m’étais faite des personnage n’étaient pas du tout la même que celle du réalisateur… Finalement, c’est tout le contraire, ce film m’a agrablement surprise, il est très fidel au livre !

Je vous propose de regarder la bande annonce pour vous faire une idée :

Et pour finir : « You are kind, you are smart, you are important », Aibileen

Et vous qu’en avez vous pensé ?