Café Society – Woody Allen

Hello ! Il semblerait que cela fasse plusieurs semaines, que dis-je plusieurs mois que je n’avais pas publié d’articles sur mon blog. J’avais perdu le chemin qui mène à la station à idée de l’écriture. Et puis, il y a quelques jours, en pleine mise au point avec moi-même, je me suis dit qu’il était temps que je fasse le plein et que je me remette à écrire. Alors j’ai retrouvé le chemin de la station à idée, mais quelques jours sont passés et je ne parvenais toujours pas à taper. Moi qui ai toujours des tas d’idées, je semblais épuisée…

Puis, hier soir, je me suis décidée à aller voir le nouveau film de Woody Allen : Café Society, le film d’ouverture du Festival de Cannes 2016. J’ai embarqué ma meilleure amie dans l’aventure et nous sommes allées au cinéma du coin regarder ce petit bijou en version originale s’il vous plait ! Si vous êtes actuellement en train de lire cet article, vous vous doutez bien que c’est parce que ce film m’a tellement plu qu’il m’a donné l’envie d’écrire quelque chose dessus !

Pour tout vous dire, je n’avais pas vraiment prévu de le regarder en version originale. En fait, hier après le dîner alors que je me préparais et recherchais activement mon permis de conduire (quelle idée d’avoir fait quelque chose d’aussi petit ? ) pour pouvoir me rendre au cinéma, je suis allée vérifier sur le site du Palace (c’est le nom de mon cinéma, par chez moi, on tente de se donner de l’importance avec des noms de cinéma d’importance ! 😉 ) si la séance était bien à 21h. C’est en vérifiant que je réalise que le film est en version originale pour cette séance : géniale ! Moi qui n’aime pas trop aller au cinéma parce que les films sont généralement diffusés en version française : je suis ravie ! J’envoie néanmoins un message à ma meilleure amie savoir si elle est toujours d’accord ; je connais déjà sa réponse, elle est en fac d’anglais en même temps !

Permis de conduire retrouvé, je grimpe dans ma voiture, la radio à fond branchée sur nostalgie : il passait du Gilbert Montagné en même temps, je pouvais pas mettre le son doucement ! 😉 En arrivant chez ma meilleure amie, j’ai apprécié parce qu’on passait pour des filles cultivées devant sa famille : aller voir un film de Woody Allen et en version originale , il est vrai que ça change de ces dernières années où on allait exclusivement au cinéma pour voir des films comme la trilogie des Hunger Games et puis le film d’animation Vice Versa

20h40 : on arrive au cinéma, on se dit qu’on est large comme la séance est à 21h et que c’est plutôt cool comme ça on va avoir bien le temps de se raconter nos dernières histoires ! On demande néanmoins, si la version originale veut bien dire que le film est sous-titré. Question peut être bête, mais il y a des limites à ne pas dépasser quand on veut faire la maline et par conséquent, regarder un film de Woody Allen sans les sous-titres risque peut être d’être un peu compliqué pour la non-bilingue que je suis … Le film est bien sous-titré , me voilà rassurée !

C’est la première fois que je vais voir un film de Woody Allen, j’appréhende un peu surtout que j’ai décidé d’aller voir le film sans regarder la bande annonce mais simplement parce que j’ai vu que l’acteur principal était : Jesse Eisenberg. Ce n’est pas qu’il soit très beau mais il dégage un truc et je trouve qu’il joue bien ! Du coup, ce choix de film était purement subjectif puisque la seule chose que je connaissais de Woody Allen était qu’il a épousé sa fille adoptive, ce qui n’avançait strictement à rien pour savoir si ces films sont habituellement bien… Mais je suis comme ça moi, je me lance dans un truc sans vraiment avoir toutes les informations !

Le film commence, petite musique sympathique, un peu jazzy qui plairait certainement à ma maman qui aime tellement le jazz que MA voiture s’allume automatiquement sur Jazz Radio quand on la démarre, ambiance années 30 et une qualité de l’image qui fait sensiblement penser à celle de Gatsby le Magnifique ou même La Couleur des Sentiments. Nous ne sommes qu’une dizaine dans la petite salle de cinéma donc l’ambiance est plutôt cosy, et là : le DRAME !!! Non j’exagère mais lorsque les personnages se mettent à parler, il me faut quelques secondes pour remarquer que je comprend vraiment très très bien la langue . Forcément, le film est en français et non en version originale comme prévue. Tout le monde se regarde, on est un peu saoulé, mais personne ne dit rien : on va quand même pas partir alors qu’on a payé 7,50 euros la place ! Après 10 minutes de film, qui me plaisait déjà bien, une dame au premier rang se lève pour prévenir la direction et leur demander de le mettre en VO.

Le film s’arrête et reprend depuis le début cette fois-ci en originale : ce qui me permet de me rendre compte que j’avais pas bien saisi tous les liens de parenté entre les différents personnages : la blonde dans toute sa splendeur…

Voici donc l’histoire : C’est celle de Bobby Dorfman, un new yorkais vivant dans les années 30, lassé de travailler dans la bijouterie de son père et qui décide de partir pour Holywood se lancer dans une carrière au cinéma tout en espérant être aidé par son oncle : Phill un agent de star d’une grande renommée qui après quelques difficultés pour le rencontrer accepte Bobby comme coursier. Bobby tombe rapidement amoureux de la secrétaire de son oncle : Vonnie qui est déjà amoureuse de quelqu’un d’autre, il doit ainsi se contenter de leur amitié. Jusqu’au jour où Vonnie, débarque en plein milieu de la nuit en pleure, pour lui annoncer qu’elle vient de rompre. La porte vers un amour certain avec Vonnie semble s’ouvrir mais ce n’est pas sans certaines embûches…

Le personnage principal, est très entouré par sa famille et plus particulièrement par sa soeur qui lui écrit de nombreux conseils dans le but d’une relation avec Vonnie. Ce n’est pas qu’il soit très beau, il n’est pas d’une très grande prestance, a une manière de se tenir un peu timide, et pourtant au fur et à mesure du film : on comprend qu’il puisse plaire.

Il parait que ce n’est pas le meilleur film de Woody Allen, je ne peux pas me prononcer puisque c’est le seul que j’ai vu. Mais je le trouve poétique, très bien joué, avec des acteurs qui n’étaient pas aussi beau dans leurs précédents films (à part Blake Lively mais je défie quelqu’un de trouver un moment où elle n’est pas belle ! ) . Je pense notamment à Kristen Stewart qui interprète Vonnie. Elle, qui depuis qu’on l’a découverte dans Twilight semblait avoir toujours la même expression faciale, se dévoile complètement grâce à ce personnage et aurait certainement dû vivre dans les années 30 tellement le style de l’époque lui va bien ! J’avoue aussi que j’aurais bien aimé vivre à cette époque, pas pour le jazz je pense que vous l’aurez compris, mais pour l’ambiance, le style vestimentaire, le cinéma, les téléphones et les voitures d’époque, etc…

Ce film m’a plus particulièrement plu car il parle d’une ou plutôt de plusieurs histoires d’amour entremêlées qui prennent une grande place dans le film sans en donner l’impression et sans que l’on est le ressenti du thème de l’amour beaucoup trop pesant. C’est un film sur la vie, ou plus particulièrement une tranche de vie d’une famille et de leurs amis, il n’y a donc pas vraiment de fin, et j’aime bien les histoires comme Café Society : tout en simplicité. Ce n’est pas qu’il se passe nécessairement beaucoup de choses et il n’y a pas d’actions mais on ressort ou du moins je suis ressortie du cinéma avec un peu plus de réflexions, de conseils, d’informations sur la vie en comparaison au moment où j’y suis rentrée soit seulement 1h30 plus tôt.

Pour finir ma citation préférée du film : « L’amour sans retour fait plus de victimes que la tuberculose. »

Alors voilà, je n’ai pas vraiment fait une critique détaillée du film Café Society, les péripéties de ma vie prennent plus de place que l’histoire du film en lui même mais bon je suis bien meilleure pour raconter ma vie que pour faire critique cinéma 😉

Des bisous, à la prochaine, et d’ici là allez voir Café Society, ça vous fera un souvenir heureux à ajouter dans votre bocal du bonheur ! ♥

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